Permettre une économie bleue durable dans les zones côtières, insulaires et intérieures et favoriser le développement durable des communautés de pêche et d’aquaculture à Marie-Galante.
Regroupant près de 10 655 habitants, le territoire de Marie-Galante possède de vaste activité dans le domaine maritime. Il est d’ailleurs le premier secteur d’activité de la Guadeloupe où les échanges de biens et, dans une moindre mesure, le transport des passagers se réalisent par le transport maritime. L’importance de ce secteur s’explique en très grande partie par le caractère insulaire de la Guadeloupe, où les échanges de biens et, dans une moindre mesure, le transport des passagers se réalisent par le transport maritime (plus de 73% de la valeur ajoutée de l’économie bleue).
A Marie-Galante, la pêche artisanale regroupe 48 pêcheurs professionnels en 2018. Soit un nombre qui a été divisé quasiment de moitié (-43%) en 10 ans. Ces pêcheurs alimentent essentiellement le marché local, à bord de bateaux de petite taille (77% de bateaux de moins de 8 mètres).
La vente de poisson est structurée avec 2 marchés au poisson à Capesterre et à Grand Bourg (récemment inauguré), à Saint-Louis la vente de poisson s’effectue le long du littoral. On identifie une poissonnerie à Saint-Louis. Le tonnage capturé et vendu localement n’est pas officiellement publié, ni de l’identification des espèces vendus.
Sur le territoire, l’économie bleue se structure par des activités de loisirs en mer (plongée, surf, piscine en mer…). La plaisance autour des cotes à Saint-Louis (Anse Canot, Baie de Saint-Louis), au large de la plage entre Folle Anse et Grand Anse, se développement de manière anarchique. Seul au port de plaisance à Grand-Bourg, l’activité de plaisance est structurée.
Le nombre de bateau qui mouille dans les eaux territoriales de Marie-Galante, n’est pas officiellement connu et fructifie en fonction des évènements dans l’Ile. Les plages constituent la réputation de la beauté de l’Ile.
Citons en dernier lieu, la ponte des tortues marines et des espèces d’oiseaux qui servent de Marie-Galante comme zone d’escale dans leur grande migration entre les 2 Amériques.
Adopté par la Commission Européenne le 28 juin 2022 et conçu et porté par la Direction générale des Affaires Maritimes, de la Pêche et de l’Aquaculture (DGAMPA), l’appel à candidatures pour le Groupe d’Action Locale Pêche Aquaculture a été lancé par la Région Guadeloupe, autorité de gestion des fonds européens, le 17 février 2023 pour une clôture le 5 mai 2023.
A ce titre, la Région a activé pour la première fois la mesure 3.1 relative au développement local mené par les acteurs locaux (DLAL) sur la programmation 2021-2027. L’objectif est de favoriser l’émergence de projets issus des territoires littoraux soucieux de la prospérité des communautés côtières et désireuses de promouvoir l’articulation entre les activités de pêche-aquaculture et les autres segments de l’économie bleue
La CCMG disposant d’un GAL LEADER a souhaité renforcer ses compétences en se positionnant sur un GALPA. De fait, les actions liées à la filière maritime pourront être financées afin de « permettre une économie bleue durable et favoriser le développement durable des communautés de la pêche et de l’aquaculture ».
L’objectif global qui a été définit par le GALPA Pays Marie-Galante est le suivant : « promouvoir le patrimoine maritime et les savoir-faire ». Il s’accompagne de trois fiches-actions destinées aux porteurs de projet :
- Gestion durable de la ressource et des impacts environnementaux
- Faire de la connaissance des métiers de la mer, un levier d’attractivité pour les filières pêche et aquacole
- Création de valeur ajoutée pour l’identité maritime et ses produits
Par courrier en date du 20 juillet 2023, la collectivité régionale informait la CCMG que l’EPCI était retenu en qualité de structure porteuse de Groupe d’Action Locale Pêche et Aquaculture au titre de la programmation 2021-2027 du FEAMPA.
Le recrutement d’un animateur en cours afin d’accompagner les porteurs de projets.